La municipalité de Salto a publié une résolution datée du 14 août 2025, demandant au gouvernement d'examiner les fonctionnaires figurant à l'annexe 1 de l'accord du 25 juin 2025, d'ouvrir un dossier, d'en informer tous les services et de transmettre la procédure en vue d'une décision administrative ultérieure. Ce texte s'appuie sur le rapport non contraignant d'une commission spéciale, créée par une résolution antérieure, chargée d'évaluer les ressources humaines, les nominations, les contrats directs et leur validité juridique.
Selon le document, la Commission a constaté des irrégularités formelles dans les processus de recrutement direct, notant l'absence de règlement d'application et de formalités minimales. Elle a également constaté que des étapes cruciales de ces procédures ont été réalisées dans les douze mois précédant les élections, en contradiction apparente avec les dispositions de l'article 229 de la Constitution. Dans l'un des accords, ajoute-t-elle, des catégories non prévues dans la résolution correspondante ont été incluses (énumérées aux annexes II et III).
La résolution décrit également le contexte économique et financier critique du gouvernement départemental : détérioration des infrastructures et des équipements, retards de paiement aux institutions financières et aux fournisseurs, découverts bancaires, paiements non enregistrés et bons d’achat expirés. Elle souligne la quasi-absence de lignes de crédit du BROU (Institut brésilien de statistique et de recensement) et le fait que les ressources départementales ne suffiraient pas à couvrir le poste 0 (salaires) sans le soutien national.
Sur le plan juridique, le rapport soutient que, compte tenu de l'invalidité initiale de certains actes, la révocation serait « la procédure appropriée ». De l'avis de la Commission, le maire est légalement autorisé à révoquer les résolutions relatives à la procédure de titularisation des fonctionnaires directement nommés et, le cas échéant, à décréter leur révocation. La résolution départementale, cependant, n'adopte pas immédiatement ces mesures : elle ordonne une audience dans le délai légal, afin de recueillir les défenses et, une fois ce délai expiré, de revenir pour une décision finale.
Ce que cela signifie pour les gens
La liste nominative des personnes potentiellement concernées est jointe en annexe, ainsi que leurs numéros de dossier. Les décisions ultérieures pouvant avoir une incidence sur les postes au sein de l'Intendance, le texte prévoit des notifications individuelles et l'utilisation du libre-service des employés, garantissant ainsi la communication et le respect des procédures.
Points clés du document
- Date et portée : Résolution du 14/08/2025 ; actions sur les nominations directes et les contrats.
- Base juridique citée : Article 229 de la Constitution, limites de la période préélectorale.
- Procédure : audience, dossier, notifications et éventuelle révocation ; retour pour décision finale.
- Contexte financier : la ligne de crédit du BROU est quasi nulle, le secteur 0 est sous pression et les paiements sont retardés.
- Organes et domaines : Intervention de la Gestion Administrative, inscription au Livre des Résolutions et communication aux directions et départements.
Contexte et champ d'application administratif
Le texte souligne que les actions de la Commission s'inscrivent dans le cadre de son mandat de respect et d'application de la Constitution et des lois, en mettant l'accent sur la transparence, la gestion responsable des dépenses, les ressources humaines et le contrôle budgétaire. Il mentionne également que, dans la séquence des résolutions et des conventions collectives, certains éléments « s'apparentent davantage à des actes gouvernementaux qu'à des conventions collectives », ce qui a motivé cette révision.
Prochaines étapes prévues
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Aviser les personnes mentionnées à l’annexe 1 et les notifier légalement.
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Créer un dossier avec toutes les actions et le rapport de la Commission spéciale.
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Consigner dans le Livre des Résolutions et communiquer aux directions, départements et secteurs.
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Prendre une décision finale une fois la période d’audience expirée, en fonction des défenses et du contexte administratif.