Luisana Lopilato et la notification de 1994 : la plainte portée devant les tribunaux

par 8 septembre 2025

Luisana Lopilato : procès pour usage de son image à Punta del Este

Le procès pour l'utilisation de l'image de Luisana Lopilato entre dans sa phase finale à Maldonado. La sentence sera rendue ce lundi à 17h45 par le cinquième tribunal. Plus de 5 millions de dollars sont réclamés pour l'utilisation non autorisée de l'image de l'actrice alors qu'elle était mineure. L'affaire, qui dure depuis plus de dix ans, a donné lieu à des décisions partielles en faveur du plaignant, bien que la défense des entreprises nie toute responsabilité et fasse valoir que le délai de prescription est expiré.

Contexte de l'affaire et avis initial : Procès pour utilisation d'images

La publicité en question, diffusée à Punta del Este en mai 1994, mettait en scène une fillette avec un ours en peluche, et associait la sécurité résidentielle à la société d'alarme Nautiland SA. Diffusée entre 1994 et 2006, la protagoniste a reconnu, des années plus tard, que son image avait été utilisée sans autorisation. La plainte allègue que cette utilisation a continué même après le rachat de l'entreprise.

Publicité à Punta del Este : l'apparence, la revendication et la confirmation en 2012

En 2012, lors d'un voyage à Punta del Este, l'actrice a constaté que son image continuait d'apparaître sur les affiches et vitrines des magasins locaux, ce qui a donné lieu à une plainte pour utilisation abusive de son image. L'affaire comprend également des demandes d'indemnisation pour manque à gagner et préjudice moral, dont les montants ont été actualisés pour atteindre le montant actuel de plus de 5 millions de dollars. Des documents et des témoignages ont prouvé l'utilisation continue des publicités au fil des ans.

Prosegur Uruguay et la vente de Nautiland SA dans l'affaire

Nautiland SA a été rachetée par la multinationale Prosegur il y a plus de 15 ans, et la plainte affirme que l'exploitation de l'image a continué même après ce transfert. L'accusation fait référence à de prétendues réapparitions de la publicité en 2010 et 2013 et met en cause la responsabilité de l'entreprise d'origine et de ses successeurs. Les entreprises, cependant, maintiennent l'absence de responsabilité directe et invoquent la prescription de l'action.

Dommages et intérêts : le montant réclamé et les arguments juridiques

La demande de l'actrice combine une indemnisation pour préjudice moral et une indemnisation pour perte de revenus, deux notions que le tribunal devra évaluer au regard des éléments de preuve. Le juge Federico Nicolás Rodríguez a déjà statué en faveur de la plaignante sur les aspects préliminaires, mais le jugement final déterminera si les sommes demandées sont proportionnelles et qui en est légalement responsable. Lors de l'audience, le tribunal pourra établir des critères concernant l'étendue et le montant de l'indemnisation.

Statut procédural et attentes après la lecture de la sentence

L'affaire est en instance devant le tribunal de Maldonado depuis plus de 12 ans , et la décision de lundi sera cruciale pour clore un long débat judiciaire. Si la décision confirme la responsabilité, outre le montant, elle pourrait ouvrir la voie à des réclamations similaires concernant les fichiers publicitaires et la réutilisation d'images. Si, en revanche, le délai de prescription invoqué par les entreprises est confirmé, la décision mettra fin à la procédure civile dans cette affaire spécifique.

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