Le maire de Tel Aviv envoie une lettre exhortant Netanyahu à tenir compte des appels des familles contre son projet d'occuper la ville de Gaza.
MADRID, 16 (EUROPA PRESS)
Les principales universités israéliennes, des dizaines d'organisations et quelque 70 autorités locales soutiendront la grève informelle appelée dimanche prochain par les familles des otages et des personnes tuées pendant la guerre de Gaza, pour protester contre la stratégie du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui pourrait signifier une mort certaine pour ceux qui sont encore en vie aux mains des milices palestiniennes.
La décision de Netanyahu d'occuper la ville de Gaza et les camps au centre de l'enclave a été vivement critiquée par les familles qui considèrent l'opération comme une condamnation à mort pour la vingtaine d'otages encore en vie.
D'éminentes institutions éducatives telles que l'Université hébraïque de Jérusalem, le Technion (Institut israélien de technologie) et l'Open University ont déjà déclaré leur soutien à la grève appelée par le forum du Conseil d'octobre.
Entre-temps, quelque 75 autorités locales ont signé une lettre de soutien à la grève. Parmi les signataires figuraient le maire de Tel-Aviv, Ron Huldai, et Shay Hajaj, président du Centre des conseils régionaux et chef du conseil régional de Merhavim, dans le sud du Néguev.
« Nous soutiendrons toute action en justice rappelant aux décideurs que le rapatriement des otages est un objectif national suprême », selon une lettre rapportée par le Times of Israel. « Nous nous engageons à soutenir les familles des otages, à leur apporter du courage et à faire écho à leurs appels. »
La Fédération des collectivités locales a laissé à chaque municipalité le soin de décider si elle souhaite se joindre à la grève. Parallèlement, le principal syndicat israélien, la Histadrout, a également appelé les employeurs à ne pas prendre de mesures de rétorsion à l'encontre des employés qui décideraient de se joindre à l'initiative.