Le gouvernement porte plainte contre l'Université de Buenos Aires pour avoir bloqué l'accès à son site Internet à des fins politiques.

par 13 septembre 2025

Plaintes du gouvernement auprès de l'Université de Buenos Aires (UBA) pour une utilisation politique présumée de son site Web

Le gouvernement national a annoncé qu'il poursuivrait en justice les autorités de l'Université de Buenos Aires (UBA) pour utilisation présumée de son site web officiel à des fins partisanes et pour restriction d'accès à une partie de sa communauté étudiante. Selon le ministère du Capital humain, le site web institutionnel a été remplacé par une page contenant des messages à connotation politique, ce qui constitue une violation des règles régissant la fonction publique.

Human Capital exige l'arrêt de la manœuvre et une enquête

Le ministère dirigé par Sandra Pettovello a demandé la « cessation immédiate » de la mesure et a ouvert une enquête afin de déterminer les responsabilités administratives et juridiques. L'enquête porte sur la création d'un sous-domaine à partir duquel le message en question aurait été diffusé, en référence au récent veto présidentiel à la loi de financement des universités.

Principes institutionnels et accès à l'information

Le pouvoir exécutif a souligné que les universités nationales doivent garantir l'égalité d'accès à l'information académique et administrative, et a averti que la manipulation des canaux officiels ou l'utilisation de ressources publiques à des fins partisanes constituent une violation de ces principes. Il a également réaffirmé son engagement en faveur de la transparence et de la défense des droits des étudiants, reconnaissant le droit de grève dans le cadre légal.

Contexte politique et réaction syndicale

Cette annonce fait suite au veto du président Javier Milei à la loi de financement des universités et à la loi d'urgence sanitaire pédiatrique, conformément à sa politique de déficit zéro. En réponse, la Fédération des professeurs d'université (FEDUN) a appelé à une grève nationale de 24 heures dans toutes les universités du pays ce vendredi, afin de « défendre la loi » et de « soutenir les universités publiques ».

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