Une polémique a éclaté dans le département après que le chef de la police de Río Negro , Sergio Solé, ait assisté à une réunion du Conseil politique du Front large.
Réaction du Parti national
La Commission départementale du Parti national a publié un communiqué exprimant sa « profonde préoccupation » quant à la présence de fonctionnaires ministériels, dont le chef de la police, aux événements du parti. Le document, obtenu par Uruguay al Día, cite l'article 77 de la Constitution, qui impose aux policiers de s'abstenir de toute activité politique, sous peine de révocation.
Par ailleurs, il a été rappelé que la loi organique de la police et divers décrets réglementaires renforcent cette interdiction. La Police nationale a donc annoncé qu'elle soumettrait la question aux autorités compétentes pour examen.
Demande de retrait
Pablo Abdala, ancien vice-ministre de l'Intérieur et actuel président de la Commission de sécurité de la Chambre des représentants, a qualifié cet événement d'« atteinte à la démocratie ». Sur la plateforme sociale X, il a déclaré que le Parti national exigeait que le ministre de l'Intérieur Carlos Negro destitue immédiatement Solé. Dans le cas contraire, il a annoncé qu'il convoquerait le leader au Parlement, ainsi que la députée Mercedes Long.
Pour l'instant, la situation du chef de la police de Río Negro reste à l'étude, et l'incident a ajouté des tensions au paysage politique du département.
