Le budget 2025 réduit le nombre d’ambassadeurs politiques et limite les nouvelles pharmacies en Uruguay.

par 2 septembre 2025

Le projet de budget 2025, présenté ce dimanche au Parlement par le ministère de l'Économie, contient plus de 700 articles couvrant divers domaines de la gestion gouvernementale. Si les annonces initiales portaient sur les modifications fiscales annoncées par l'exécutif, le texte intègre également des dispositions visant à honorer les engagements pris par Yamandú Orsi pendant la campagne électorale. Ces modifications incluent des aspects non anticipés publiquement, touchant la politique étrangère, le système de santé et le marché du travail.

L'un des points les plus marquants est la réduction progressive du nombre d'ambassadeurs politiques. L'article 225 prévoit qu'à compter du 1er janvier 2026, le nombre de représentants de confiance politique sera fixé à 17. Par la suite, ce nombre sera réduit à dix à partir de juin 2030 et atteindra un maximum de cinq en juin 2035. Cette disposition vise à limiter le pouvoir discrétionnaire dans les nominations et à renforcer la carrière diplomatique professionnelle.

Le budget comprend également un programme visant à attirer des talents qualifiés dans des domaines considérés comme stratégiques pour le développement national. Bien que les détails opérationnels n'aient pas été divulgués, l'objectif est de créer un cadre facilitant l'arrivée de professionnels expérimentés dans les secteurs liés à l'innovation, à la technologie et à la recherche, afin de promouvoir des projets à fort impact pour l' économie locale.

Une autre nouveauté réside dans l'introduction de restrictions à l'ouverture de nouvelles pharmacies. Cette réglementation vise à réguler la répartition territoriale de ces établissements, en évitant leur concentration dans certaines zones et en assurant une couverture adéquate sur l'ensemble du territoire. Cette mesure répond à une secteur de la santé

Parallèlement, ce texte détaillé comprend des lignes directrices pour garantir le respect des promesses de campagne. Le pouvoir exécutif souhaite que la loi de finances soit non seulement un instrument de gestion financière, mais aussi un outil d'orientation des politiques publiques dans des domaines clés. À cet égard, la réduction des effectifs des ambassadeurs politiques, le recrutement de talents et la nouvelle réglementation des pharmacies s'ajoutent aux ajustements fiscaux déjà bien connus.

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