La flottille mondiale Sumud est revenue sur le devant de la scène après la demande conjointe des ministres des Affaires étrangères italien, Antonio Tajani, et grec, George Gerapetritis, demandant que la flottille interrompe sa route vers la bande de Gaza et achemine l'aide humanitaire par l'intermédiaire du Patriarcat latin de Jérusalem. Ils ont également appelé les autorités israéliennes à garantir la sécurité de toutes les personnes à bord, y compris les citoyens européens.
La déclaration a été publiée alors que les navires naviguaient déjà dans la zone dite à risque. Selon les organisateurs, ils y ont été victimes d'actes d'intimidation attribués aux forces israéliennes. Rome et Athènes ont souligné qu'« en ce moment délicat », il était important d'éviter toute action susceptible d'être exploitée par des acteurs hostiles à la paix. Elles n'ont pas nommé les auteurs de ces actes et ont maintenu l'accent sur la protection des équipages et l'accès humanitaire.
Flottille mondiale Sumud : demande de pause et d'un canal humanitaire alternatif
Le gouvernement italien a envoyé deux navires militaires pour apporter un soutien logistique, tout en précisant qu'ils n'entreraient pas dans la zone d'exclusion établie par Israël. Selon les organisateurs, l'un d'eux a transmis une demande définitive de suspension du voyage. La flottille mondiale Sumud maintient que son objectif est d'acheminer des fournitures humanitaires à Gaza et que l'itinéraire privilégie des voies sûres, bien que soumises à des contrôles et à des modifications opérationnelles de dernière minute.
L'Italie et la Grèce ont proposé de faire transiter la cargaison par le Patriarcat latin, afin d'accélérer l'arrivée de l'aide et de réduire les risques dans le corridor maritime. La flottille Global Sumud étudie actuellement cette proposition parallèlement à son plan initial. Les deux ministères des Affaires étrangères ont souligné que la sécurité de l'équipage et des volontaires est une condition fondamentale à toute alternative.
Flottille Global Sumud : Sécurité dans la zone réglementée et appels au calme
Les ministres ont réaffirmé que toute aide humanitaire doit respecter les normes internationales et être coordonnée avec les acteurs capables d'opérer sur le terrain. Dans ce contexte, ils ont appelé Israël à garantir un transit sûr, sachant que la flottille mondiale Sumud a déjà signalé l'approche de navires et émis des alertes radio. Dans le document conjoint, Rome et Athènes insistent sur le fait que l'objectif est de protéger les vies et de faciliter l'entrée de l'aide sans aggraver les tensions.
Pour le public local, le débat peut paraître lointain, mais il a un impact direct sur la logistique humanitaire et la diplomatie régionale. En Uruguay, où l'on a tendance à aborder ces questions avec sang-froid, l'interprétation est simple : s'il existe un canal permettant à l'aide d'arriver tout en protégeant ceux qui la transportent, il vaut la peine de l'explorer. L'objectif est d'éviter les collisions en mer et de garantir que les fournitures parviennent bien là où elles sont nécessaires. Rien d'extraordinaire : coordination, formalités administratives en bonne et due forme et sécurité pour toutes les parties.
Sur le terrain, la situation évolue rapidement. La flottille Global Sumud a déclaré qu'elle resterait en contact avec les autorités et les médiateurs afin de définir les prochaines étapes. L'Italie et la Grèce, quant à elles, continueront d'apporter une assistance logistique en dehors de la zone d'exclusion. La dernière demande des deux gouvernements se résume en deux points : éviter les incidents et garantir que l'aide parvienne à destination par des moyens sûrs et vérifiables.
À des fins opérationnelles, la flottille mondiale Sumud a indiqué maintenir une communication constante par radio et satellite, avec des plans de déroutement en cas d'alerte météorologique ou de sécurité. Les navires opèrent avec des listes d'équipage et de cargaison déclarées, des gilets de sauvetage et des canots de sauvetage, ainsi que des systèmes AIS actifs, selon ses organisateurs. Des sources diplomatiques européennes ont indiqué que tout transfert d'aide via le Patriarcat latin nécessitera une vérification documentaire et une chaîne de contrôle afin de garantir la traçabilité des fournitures médicales et alimentaires.
Sur le plan juridique, les spécialistes consultés par les ministères des Affaires étrangères européens soulignent que les navires civils doivent respecter les avis aux navigateurs et les zones d'exclusion, tandis que les États concernés ont l'obligation de préserver la vie humaine en mer conformément au droit international. Avec des citoyens européens et espagnols à bord, la flottille Global Sumud restera sous surveillance consulaire pendant que les discussions sur un corridor humanitaire vérifiable progressent.