Carlos Negro convoque une réunion urgente après une journée brutale de 7 homicides en Uruguay.

par 26 septembre 2025

Carlos Negro convoque la direction de la police après sept homicides en Uruguay

En cette journée marquée par une violence extrême, le ministre de l'Intérieur, Carlos Negro, préside une réunion d'urgence avec tous les hauts responsables de la police de la capitale, au de Montevideo . Cette réunion, convoquée suite au meurtre d'au moins sept personnes en moins de 24 heures, vise à élaborer des réponses immédiates à la hausse de la criminalité qui touche Montevideo et d'autres régions du pays.

Une journée qui a déclenché toutes les alarmes

Les incidents se sont produits entre mercredi soir et jeudi après-midi dans des quartiers comme Santa Catalina, Reducto, Cerro Norte, Casabó, Buceo et El Pinar. Parmi les victimes figuraient des adolescents, des adultes ayant un casier judiciaire et des citoyens sans lien apparent avec le crime organisé. Dans plusieurs cas, les agresseurs circulaient à moto et utilisaient des armes automatiques, renforçant l'hypothèse de règlements de comptes, de conflits territoriaux et de violence structurelle.

La simultanéité des meurtres et leur dispersion géographique ont suscité l'inquiétude des systèmes politique, judiciaire et policier. La procureure Mirta Morales, dans des déclarations publiques, a parlé d'un « changement de situation violent » et a appelé à un renforcement des moyens d'enquête. Parallèlement, les syndicats d'enseignants ont signalé des attaques à l'école n° 107 de La Paz, où des enseignants ont été agressés par la mère d'un élève, démontrant ainsi que la violence ne se limite pas au crime organisé, mais imprègne les espaces éducatifs et communautaires.

Qui participe à la réunion

La réunion réunit le commandement de la police nationale, le directeur des enquêtes Julio Sena, le chef de la police routière Luis Calzada, ainsi que les commissaires de police de Montevideo et de Canelones, Pablo Lotito et Fabio Quevedo. Des représentants de la Garde républicaine et des divisions stratégiques du ministère de l'Intérieur .

La présence de ces dirigeants témoigne de la volonté du gouvernement d'apporter une réponse globale, combinant renseignement criminel, patrouilles préventives, coordination interministérielle et contrôle territorial. Selon des sources ministérielles, la réunion devrait aboutir à des mesures concrètes pour contenir la violence et renforcer la sécurité des citoyens .

Pression politique et attentes des citoyens

Cette réunion se déroule dans un contexte de pression politique croissante. Le Parti national, dans l'opposition, a exigé des « mesures concrètes » et a averti qu'il ne souhaitait pas de « réunions cathartiques ». Les parlementaires ont également exigé des explications et une action urgente . Sur les réseaux sociaux, les citoyens ont exprimé leur inquiétude face au manque de surveillance et au sentiment croissant d'insécurité.

Carlos Negro est confronté à un test crucial. Son administration est sous surveillance, et cette réunion pourrait marquer un tournant. On s'attend à ce que des mesures efficaces soient annoncées : renforcement des patrouilles, renforcement du renseignement territorial, coordination avec le parquet général et un de sécurité nationale avec des objectifs clairs et un contrôle public.

Qu'attend-on du ministère de l'Intérieur ?

Au-delà de la situation actuelle, le ministère de l’Intérieur doit coordonner ses efforts avec les organisations sociales, les gouvernements départementaux et les partis politiques pour concevoir une stratégie à long terme qui comprend la prévention, la réhabilitation, le contrôle technologique et la transparence institutionnelle.

En Uruguay, la violence a cessé d'être épisodique pour devenir un phénomène structurel. Le nombre d'homicides, de vols et d'agressions augmente, et les citoyens exigent des réponses. La réunion de ce vendredi ne peut être que symbolique : elle doit se traduire par des actions concrètes, durables et mesurables.

En outre, le ministère de l'Intérieur devrait communiquer plus clairement ses plans opérationnels, renforcer ses liens avec le parquet général et améliorer sa coordination avec le système judiciaire. La sécurité publique exige non seulement une réponse, mais aussi une planification, des investissements et un leadership politique.

Pensez-vous que cette réunion marquera un tournant pour la sécurité du pays ? Laissez votre commentaire.

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