MADRID, 19 (EUROPA PRESS)
Le directeur de l'équipe de Formule 1 Ferrari, le Français Frédéric Vasseur, a déclaré que le Britannique Lewis Hamilton (Ferrari) était « très autocritique » et était parfois « trop dur avec lui-même », et estime que les mots qu'il a prononcés après avoir été exclu de la Q3 lors du dernier Grand Prix de Hongrie « ne font qu'empirer les choses ».
« Lewis est très autocritique. Il réagit toujours de manière extrême. Parfois, il est trop dur avec la voiture, parfois trop dur avec lui-même. Il veut tirer le meilleur de lui-même et de tous les membres de l'équipe. Nous devons le corriger et lui expliquer qu'en Q2, il n'était qu'à un dixième de seconde du pilote qui a ensuite signé la pole position. Le message qu'il envoie ne fait qu'empirer les choses », a-t-il déclaré dans une interview accordée au site allemand « Auto Motor und Sport ».
Au Hungaroring plus tôt ce mois-ci, Hamilton a été éliminé en Q2, tandis que son coéquipier, le Monégasque Charles Leclerc, a signé la pole. « Pas une seule fois ce week-end, je n'ai eu l'impression de pouvoir me battre pour quelque chose de plus. Mais la pole position de Charles montre que l'équipe a fait un grand pas en avant. Elle n'a aucun problème. La voiture est en pole, il nous faudra donc probablement changer de pilote », avait alors déclaré le Britannique.
Lors de l'interview, Vasseur a souligné que le septuple champion du monde « ne se montre généralement aussi extrême qu'en salle de presse ». « En arrivant en salle de presse, il est généralement plus calme. Lewis a des exigences élevées. Avec les autres, mais aussi avec lui-même. Je peux vivre avec ça », a expliqué le président.
Il a également appelé à résoudre les problèmes « étape par étape ». « Si le système de freinage ne répond pas aux attentes du pilote, il peut perdre un demi-dixième de seconde. De l'extérieur, il est souvent difficile d'identifier rapidement où il perd ce demi-dixième, les détails. Un écart de temps aussi faible peut gâcher tout le week-end. Il peut faire la différence entre la Q2 et la Q3. Lewis exagère parfois les problèmes qu'il constate sur sa voiture », a-t-il conclu.
