Trois membres présumés du Hamas soupçonnés d'avoir planifié des attentats ont été arrêtés en Allemagne.

par 1 octobre 2025

La situation s'est intensifiée à Berlin. Dans une opération digne d'une série télévisée, le parquet fédéral allemand a créé la surprise ce mercredi en annonçant l'arrestation de trois hommes en plein cœur de la capitale. Apparemment, l'arrestation n'était pas fortuite. Deux des détenus sont de nationalité allemande, ce qui soulève de nombreuses questions, et le troisième est libanais. Les accusations portées contre eux ne sont pas à prendre à la légère : ils sont accusés d'être des membres actifs du Mouvement de résistance islamique, plus connu sous le nom de Hamas, et d'avoir fomenté une série d'attentats qui auraient pu provoquer une catastrophe majeure.

Les noms dévoilés par le parquet sont ceux d'Abed al G. et d'Ahmad I., tous deux allemands, et de Wael FM, né au Liban. Ce trio risque fort de faire des ravages, car les accusations sont accablantes. Ils sont formellement accusés d'appartenance à une organisation terroriste étrangère, ce qui est déjà un énorme scandale, mais ils ajoutent également l'accusation de « préparation d'un acte violent grave mettant en danger l'État ». Avec cette accusation, on imagine que la justice allemande ne va pas tergiverser. L'enquête, visiblement longue, a établi que ces individus étaient impliqués jusqu'au cou dans l'acquisition d'un arsenal d'armes à feu et de munitions pour l'organisation pendant l'été européen.

Et c'est là que les choses se compliquent encore. À quoi ces armes étaient-elles destinées ? Pas vraiment pour la chasse. Selon les procureurs, toutes ces armes avaient un but très clair et macabre : elles devaient être utilisées par la milice pour mener des attaques visant spécifiquement des bâtiments israéliens ou la communauté juive d'Allemagne. Une attaque hautement symbolique, surtout sur le sol allemand, destinée à laisser une profonde blessure et à semer la panique. Le choix des cibles n'est pas fortuit et témoigne d'une planification froide et calculée visant à produire le plus grand impact possible, non seulement physique mais aussi psychologique, sur l'ensemble de la communauté européenne.

Le déploiement des arrestations ressemblait à un film. Les autorités n'ont rien laissé au hasard et, lors des perquisitions, une surprise a confirmé tous leurs soupçons. Elles ont trouvé plusieurs armes, dont un fusil d'assaut AK-47, la célèbre Kalachnikov, arme synonyme de guerre partout dans le monde. Outre le fusil, elles ont saisi plusieurs pistolets et, comme si cela ne suffisait pas, ce que le parquet a qualifié d'« importante quantité » de munitions. Elles étaient manifestement équipées et prêtes à intervenir à tout moment. La découverte de cet arsenal au cœur de l'une des plus importantes capitales européennes a déclenché toutes les alarmes de sécurité.

La balle est désormais dans le camp de la justice. Les trois accusés ont un rendez-vous incontournable ce jeudi : ils doivent comparaître devant le juge d’instruction de la Cour fédérale. Ce sera un moment clé, car il décidera s’ils seront placés en détention provisoire, une décision qui, à ce stade, semble acquise. Le juge devra évaluer les preuves présentées par l’accusation et déterminer si le risque de fuite ou de complot persistant est suffisamment élevé pour justifier leur maintien en détention pendant la durée de l’enquête . Tout porte à croire qu’ils passeront un long moment dans l’ombre, dans l’attente d’un procès qui promet d’être l’un des plus médiatisés de ces dernières années dans le pays en matière de terrorisme.

 

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