Conférence de presse du maire de Salto et limogeage des fonctionnaires
Le maire de Salto, Carlos Albisu, a annoncé lors d'une conférence de presse le licenciement de 292 employés municipaux, une mesure qu'il a qualifiée de douloureuse mais nécessaire.
Ce mercredi, au Palais de Córdoba , le maire de Salto, Carlos Albisu, a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il a confirmé le licenciement de 292 employés municipaux. Ces derniers avaient été nommés directement sous le gouvernement précédent et, selon le maire, leur nomination était basée sur un accord dénué de fondement juridique.
Arguments juridiques et politiques
Albisu a soutenu que l'accord visant à stabiliser ces revenus était contraire aux normes juridiques et constitutionnelles. « Notre responsabilité est envers tous les habitants de Salta et nous devons respecter la Constitution », a-t-il déclaré. Il a également reconnu que cette décision avait un coût humain élevé, car derrière chaque cas se trouvaient des familles ayant des perspectives d'emploi.
Impact économique de l'arrêt annoncé lors de la conférence
Le maire a expliqué que le maintien de ces liens représente une dépense mensuelle d'environ 20 millions de pesos , soit environ 6 millions de dollars par an. Il a également précisé que le règlement final du retrait coûtera près de 750 000 dollars. À cet égard, il a affirmé que la municipalité doit privilégier la durabilité économique et allouer des ressources aux secteurs essentiels.
Conférence de presse du maire de Salto et l'héritage reçu
Albisu a rappelé qu'à son arrivée au pouvoir, la municipalité accumulait des dettes envers la Banque de la République et ses fournisseurs, ses infrastructures se dégradaient et des services fermés, comme les musées zoologiques. Il a toutefois précisé que le budget pour 234 employés et la restructuration de plus de 300 employés étaient maintenus. « Cela réfute les interprétations malveillantes qui cherchent à semer la confusion », a-t-il déclaré.
Carlos Albisu et les critères appliqués
Le maire a indiqué que certaines des personnes licenciées avaient été embauchées comme « personnes nommées politiquement » et n'avaient jamais exercé leurs fonctions. Il a toutefois précisé que des cas particuliers seraient étudiés pour des raisons humanitaires ou des besoins de service, ce qui pourrait donner lieu à des exceptions spécifiques.
Avec cette conférence, Albisu a pris une position politique et juridique forte sur la gestion des ressources humaines dans la municipalité, suscitant un débat qui se poursuivra sûrement dans la sphère syndicale et au sein du Conseil Départemental.
L'annonce de Carlos Albisu a rapidement eu des répercussions dans les milieux politiques et syndicaux de Salto. Les syndicats ont déjà annoncé que des mesures de protestation seraient envisagées, considérant les licenciements massifs comme une atteinte à la sécurité d'emploi de centaines de familles. Parallèlement, les leaders de l'opposition ont remis en question le moment et la manière dont la résolution a été communiquée, affirmant que la mairie aurait dû engager des négociations avant de mettre en œuvre une décision d'une telle ampleur.
Répercussions politiques et syndicales après la conférence de presse
Le maire a toutefois insisté sur le fait que le maintien de ces contrats aurait entraîné un important détournement de ressources au détriment d'autres priorités de gestion. Il a rappelé qu'à son arrivée au pouvoir, il avait découvert une municipalité lourdement endettée, des services culturels fermés et un parc automobile quasiment paralysé. Dans ce contexte, a-t-il soutenu, il était impossible d'entretenir des relations nées « hors la loi ».
Au-delà de la controverse, cette mesure ouvre un débat fondamental sur les modalités de recrutement dans l'administration publique départementale. Les experts en droit du travail consultés par les médias locaux ont convenu que l'affaire pourrait être portée devant les tribunaux, car plusieurs des personnes concernées pourraient recourir à des actions en justice pour contester la validité de leurs contrats.
Parallèlement, sur le plan politique, cet épisode marque un tournant dans l'administration d'Albisu. Ses propos lors d'une conférence de presse visaient à exprimer sa fermeté, mais aussi son empathie envers ceux qui perdent leur poste. « Ce n'est pas facile, mais gouverner implique de prendre des décisions qui garantissent le respect de la Constitution et la pérennité de la municipalité », a-t-il conclu.