Condamnation pour abus sexuel sur mineur au temple de Las Piedras
Un homme, responsable d'un temple umbandiste à Las Piedras, a été condamné pour maltraitance infantile après avoir été reconnu coupable de multiples agressions sexuelles sur deux jeunes filles. La peine pour maltraitance infantile , qui dépasse 15 ans de prison, a été prononcée par le tribunal de Canelones à l'issue d'une enquête qui a révélé de graves incidents survenus lors d'activités religieuses.
La plainte initiale a été déposée en 2024 par la famille d'une fillette de 12 ans. Dès lors, le commissariat spécialisé en violences conjugales et de genre de Las Piedras a commencé à recueillir des preuves confirmant une série d'incidents graves. Selon des sources officielles, les victimes avaient entre 8 et 12 ans au moment des faits.
Le parquet de Canelones a obtenu des condamnations pour de multiples délits sexuels
La procureure Cecilia Gutiérrez, chargée de l'affaire, a expliqué que l'accusé était accusé de plusieurs délits : viols répétés, attentat à la pudeur avec violence et abus sexuel . Tous ces chefs d'accusation ont été considérés comme des récidives, ce qui a alourdi la peine à 15 ans et deux mois de prison.
Les incidents les plus graves se sont produits à l'intérieur de l'église et au domicile de l'accusée, où les filles passaient la nuit lors d'activités religieuses. Des attouchements ont également été signalés lors de sorties et en présence des parents, sans que ceux-ci ne s'en rendent compte.
Las Piedras choqué par une condamnation dans un contexte spirituel
La communauté locale a été choquée par l'ampleur de cette affaire , qui met en cause des pratiques religieuses et la confiance familiale. Selon le procureur, les familles ont emmené leurs filles au temple sans se douter de ce qui se tramait à huis clos. La procédure judiciaire a comporté des témoignages, des expertises et une reconstitution des faits.
Cette condamnation crée un précédent dans la région et renforce l'importance de la surveillance des lieux fréquentés par des mineurs. L'affaire a été relayée par les médias nationaux et a suscité un débat sur la réglementation des centres spirituels.