Carlos Negro a assuré que « celui qui le fera paiera » après l'attaque contre Ferrero
Le ministre de l'Intérieur, Carlos Negro, a affirmé jeudi que « ceux qui commettent ces actes paieront », en référence directe à l'agression contre la procureure de la Cour suprême, Mónica Ferrero. Cette phrase, répétée à plusieurs reprises lors de la conférence, a donné le ton institutionnel avec lequel le ministre a abordé l'avancement de l'enquête.
Dès le jour de l'attaque, a-t-il expliqué, le ministère a agi « rapidement » et a mené l'opération visant à identifier les responsables. « Carlos Negro a assuré que "quiconque commettra quoi que ce soit en paiera le prix" et qu'aucune attaque contre les institutions ne sera tolérée », a-t-il souligné.
Jusqu'à présent, cinq personnes ont été inculpées, dont certains des commanditaires. Cependant, Negro a précisé que la procédure judiciaire restait ouverte et que la police souhaitait démanteler l'ensemble de la structure à l'origine du crime. « Nous ne nous concentrons pas sur les membres les plus faibles », a-t-il déclaré. « Nous visons plus haut », a-t-il ajouté, faisant référence à leur intention d'atteindre les plus hauts niveaux de l'organisation impliquée.
Le ministre s'est par ailleurs déclaré satisfait du travail des équipes policières, sans toutefois dévoiler les objectifs précis de l'enquête. « Carlos Negro a assuré que "celui qui le fera paiera" et que la police est préparée à relever ce type de défis », a-t-il déclaré.
Interrogé sur un éventuel lien avec le narcotrafiquant uruguayen Sebastián Marset , Negro a été direct : « Nous ne pouvons pas révéler cette information. » Il a toutefois reconnu l'existence d'une coopération internationale « quotidienne » et « réciproque » avec des enquêteurs d'autres pays.
Lors d'une autre partie de la conférence, le ministre a abordé le budget alloué à son ministère, actuellement en discussion au Parlement. « Je suis satisfait. L'exécutif a fait de gros efforts, même si on attend toujours plus », a-t-il commenté.
Il a également évoqué la situation concernant les homicides signalés ces derniers jours. « Nous sommes confrontés à des taux épidémiques. C'est une réalité qui dure depuis des années et à laquelle il faut remédier », a-t-il déclaré. Il a toutefois souligné que neuf de ces crimes avaient déjà été élucidés par la police.
En conclusion, Carlos Negro a affirmé que « quiconque fait ce qu’il fait paiera » et que le message institutionnel doit être clair : il n’y aura pas d’impunité pour les actes qui violent l’État de droit.
Réactions institutionnelles et contexte politique
L'agression contre la procureure Mónica Ferrero a suscité des inquiétudes dans divers secteurs du système politique et judiciaire. Bien que le juge Carlos Negro ait affirmé que « ceux qui commettent ces crimes paieront », plusieurs acteurs institutionnels ont exigé une protection accrue pour les fonctionnaires de justice confrontés à des affaires liées au crime organisé.
Dans ce contexte, l'Association des magistrats a exprimé son soutien à Ferrero et a appelé au renforcement des protocoles de sécurité. De son côté, le parquet a souligné l'importance de préserver l'indépendance technique face aux pressions extérieures.
Interrogé sur d'éventuelles réformes en matière de sécurité, Negro a refusé de proposer des mesures spécifiques, mais a insisté sur le fait que « la police est prête à agir avec fermeté face à toute menace ». Il a également souligné qu'un dialogue était en cours avec les organisations internationales afin de renforcer la coopération dans les enquêtes transnationales.
L'affaire Ferrero s'ajoute à une série d'épisodes qui ont mis à rude épreuve les relations entre l'État et les organisations criminelles dotées d'une capacité opérationnelle. En ce sens, le message de Carlos Negro – « quiconque fait ce qu'il fait paiera » – vise à réaffirmer l'engagement du gouvernement à défendre les institutions.
Fermeture institutionnelle et suivi judiciaire
Le ministère de l'Intérieur a indiqué que l'affaire Ferrero continuerait d'être suivie en coordination avec le parquet et le pouvoir judiciaire. Carlos Negro a affirmé que « celui qui fait ce qu'il fait paiera » et que l'État ne reculera pas face aux menaces visant à déstabiliser le fonctionnement de la démocratie. De nouvelles actions liées à cette affaire sont attendues dans les prochains jours, les détails opérationnels restant confidentiels. L'enquête reste active et sous la supervision directe des autorités.