Israël.- Au moins 25 personnes ont été arrêtées lors de manifestations exigeant un accord du gouvernement israélien pour libérer les otages.

par 17 août 2025

MADRID, 17 (EUROPA PRESS)

La police israélienne a rapporté dimanche qu'un total de 25 personnes ont été arrêtées à travers le pays dans le cadre de manifestations exigeant que le gouvernement cesse l'expansion de son offensive sur la bande de Gaza et parvienne à un accord pour libérer les otages détenus par le Mouvement de résistance islamique (Hamas).

"La liberté de manifester et d'expression n'est pas la liberté de mettre le feu, de porter atteinte à la liberté de mouvement de nombreuses personnes ou de perturber l'ordre public", a rappelé la police israélienne dans un bref message publié sur les réseaux sociaux.

Des dizaines de personnes ont bloqué l'autoroute Ayalon menant à Tel-Aviv ce dimanche avec des piquets de grève. Des manifestations similaires ont également eu lieu sur l'autoroute Begin à Jérusalem, obligeant la police à déployer un canon à eau pour disperser les manifestants.

Pendant ce temps, des centaines de personnes se sont rassemblées sur la place des otages à Tel Aviv, où le président israélien Isaac Herzog a exhorté tout le monde à « faire tout son possible » pour assurer le retour des otages détenus à Gaza à leurs proches.

Des manifestations ont également eu lieu, dans une moindre mesure, aux domiciles de ministres clés du gouvernement, notamment le ministre des Affaires stratégiques Ron Dermer et le ministre de l'Éducation Yoav Kisch à Jérusalem.

Les principales universités israéliennes, des dizaines d'organisations et quelque 70 autorités locales soutiennent la grève informelle appelée ce dimanche par les familles des personnes retenues en otage et tuées lors de l'offensive israélienne sur l'enclave palestinienne.

La décision du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d'occuper la ville de Gaza et les camps au centre de l'enclave a été vivement critiquée par les familles qui considèrent l'opération comme une condamnation à mort pour la vingtaine d'otages encore en vie.

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