Les autorités de la bande de Gaza, contrôlée par le Mouvement de résistance islamique (Hamas), ont estimé ce samedi que plus de 62 600 personnes sont déjà mortes de l'offensive israélienne dans l'enclave depuis les attaques des milices palestiniennes du 7 octobre 2023, après avoir constaté 61 décès supplémentaires dans les attaques des dernières 24 heures.
Plus précisément, le ministère de la Santé de Gaza a établi son dernier bilan à 62 622 morts et 157 673 blessés (308 depuis vendredi), bien que ces chiffres pourraient être plus élevés en raison du nombre important de personnes encore sous les décombres. Le ministère fait état de 61 décès au cours des dernières 24 heures et en a ajouté 298 depuis le dernier rapport, après avoir reçu l'autorisation des familles et les avoir identifiées.
Le bilan de ce samedi ne comprend pas les 51 Palestiniens tués dans des attaques israéliennes depuis l'aube, comme l'ont confirmé ces dernières heures plusieurs hôpitaux de l'enclave.
Les autorités de Gaza ont également signalé que depuis qu'Israël a rompu le cessez-le-feu signé avec le Hamas en mars dernier, 10 778 Palestiniens sont morts, tandis que 45 632 ont été blessés dans le cadre de la reprise de l'offensive israélienne.
De même, 16 personnes ont été tuées et 111 blessées dans l'enclave au cours des dernières 24 heures en raison de tirs militaires israéliens dans les files d'attente pour recevoir de l'aide humanitaire, portant le nombre total de victimes à 2 076 morts et 15 308 blessés, respectivement.
Les hôpitaux de Gaza ont également enregistré le décès de deux autres enfants, victimes de la famine. Au total, selon les autorités de Gaza, 281 personnes sont mortes de faim, dont 114 enfants, selon les estimations de samedi. Il s'agit des premiers décès depuis que l'ONU a officiellement déclaré l'état de famine dans le gouvernorat de Gaza, qui couvre le centre-nord de l'enclave et comprend la ville de Gaza, la plus peuplée du territoire.
Par ailleurs, le Syndicat des journalistes palestiniens a dénoncé la mort du journaliste Khaled al-Madhoun lors des opérations militaires israéliennes dans le nord de la bande de Gaza, portant à 240 le nombre total de professionnels des médias tués dans l'offensive actuelle. Le Syndicat a condamné les « attaques systématiques et les meurtres de journalistes palestiniens » aux mains des forces israéliennes .