ADEOMS Salto : Une source confidentielle affirme que les résidents du refuge MIDES ont été payés pour la mobilisation.

par 24 septembre 2025

La mobilisation convoquée par ADEOMS Salto lundi a laissé plus que des drapeaux et des proclamations : selon une source confidentielle qui a confirmé officieusement à ce média, des paiements en espèces auraient été versés à plusieurs personnes hébergées dans le refuge MIDES d'Asencio et de Brasil pour assister à la manifestation sur la Plaza Artigas.

La demande du syndicat de suppressions massives de contrats municipaux était réelle et a été accueillie par ses membres et sympathisants. La plainte, cependant, ajoute une dimension inquiétante : l'utilisation présumée de personnes vulnérables comme monnaie d'échange pour grossir les rangs des manifestants. La source, qui a requis l'anonymat par crainte de représailles, a décrit des offres précédentes et confirmé que, dans certains cas, des fonds avaient effectivement été versés.

Jusqu'à présent, aucun reçu ni preuve documentaire n'a été présenté pour étayer cette information. Par conséquent, l'article attribue l'accusation à la source et exige des vérifications : déclarations signées, témoins supplémentaires, registres du refuge ou tout autre document justificatif permettant de vérifier l'information.

Si cette histoire se confirme, les implications sont graves. L'exploitation des sans-abri à des fins politiques ou syndicales porte atteinte à l'éthique et à la dignité de ceux qui dépendent des programmes sociaux. De plus, elle transforme une demande légitime de travail en une opération susceptible de nuire à la crédibilité du syndicat et d'engager la responsabilité administrative ou pénale des organisateurs.

Cet épisode met également en lumière la fragilité de l' écosystème médiatique local : dans un contexte de tensions autour des licenciements, les réseaux sociaux diffusent les versions à grande vitesse et ne font pas toujours la distinction entre faits avérés et rumeurs. La confidentialité de la source oblige le média à agir avec prudence : publier l'attribution, recueillir des preuves et donner aux parties la possibilité de réagir.

Pour une vérification plus approfondie, au moins un des éléments suivants est requis : une déclaration écrite de la source, des témoignages indépendants d'autres personnes du refuge ou du personnel, une preuve de transferts d'argent ou des enregistrements de départs organisés du refuge pendant la plage horaire indiquée. Une réponse publique de l'ADEOMS, du MIDES et de la municipalité est également essentielle, car ils doivent expliquer si des mouvements coordonnés ou des mesures extraordinaires ont entouré la mobilisation.

La défense des emplois municipaux est au cœur de la plainte ; mais s'il est prouvé que des paiements ont été versés aux résidents du refuge, le débat devra porter sur la protection des personnes sous tutelle de l'État et sur les limites éthiques à respecter par ceux qui revendiquent des droits. Pour l'instant, cette version, entretenue par une source confidentielle, nécessite une enquête et une prudence accrues avant de pouvoir être considérée comme une allégation avérée. Cet article sera mis à jour avec les preuves et les réponses officielles. Tout témoin ou personne disposant d'informations est prié de contacter ce média afin de fournir des informations susceptibles de faire avancer l'enquête .

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